Le principe de la stéréoscopie est connu depuis l’Antiquité et véritablement théorisé au XIXe siècle. Il se base sur la vision binoculaire : nos yeux sont espacés (entre 6,5 et 7 centimètres selon les individus) et reçoivent chacun une image différente, légèrement décalée. Le cerveau a la capacité de synthétiser ces images dissemblables en une seule image en trois dimensions.
Les vues stéréoscopiques reproduisent le déplacement latéral des yeux humains : pour l’observateur qui place ses yeux au centre du stéréoscope, son œil droit perçoit une image tandis que son œil gauche perçoit une autre image. Enfin, le cerveau fusionne les deux images en une seule en relief.
En 1832, Charles Wheatstone découvrit que l’on pouvait reproduire artificiellement le relief en réalisant deux dessins selon deux points de vue légèrement différents, puis en les examinant à travers un dispositif de miroirs et de prismes. L’appareil de Wheatstone fut baptisé stéréoscope et c’est à cet inventeur que l’on peut attribuer la stéréoscopie. Il était logique d’appliquer la stéréoscopie à la photographie, ce qui fut fait dès les années 1840. La photographie stéréoscopique fut extrêmement populaire à partir de 1851.
Ce mardi 15 novembre, Nicolas Menet, professionnel de l’image et passionné par la stéréoscopie, nous a exposé ce procédé, son historique et les moyens de réaliser des photos stéréoscopiques. Les membres du PCCA ont tous apprécié sont enthousiasme et ses connaissances approfondies sur le sujet durant cette présentation, agrémentée de matériel de prises de vues, d’exemple de photos.
Il est le créateur du ‘’ CARTOSCOPE ’’, une petite visionneuse grand public qui permet de découvrir des thèmes différents (architecturaux, animaliers, scientifiques etc..) et dont les photos sont regroupées dans de petites pochettes.
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